Plus jamais ça ! Signez la pétition pour le jour d’après

Face à l’urgence sanitaire, des mesures de rupture sont nécessaires.
A la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », soyons le plus grand nombre à nous mobiliser dès maintenant pour demander au gouvernement de prendre des dispositions immédiates, et d’engager des politiques publiques de long terme.

Info : selon votre fournisseur d’accès internet, il est possible que vous rencontriez un souci d’affichage de la pétition qui se trouve juste en dessous. Nous sommes désolés de ce désagrément et vous invitons à renouveler l’opération sur un réseau 4G. Merci pour votre engagement !

Info : selon votre fournisseur d’accès internet, il est possible que vous rencontriez un souci d’affichage de la pétition qui se trouve juste en dessous. Nous sommes désolés de ce désagrément et vous invitons à renouveler l’opération sur un réseau 4G. Merci pour votre engagement !

Préparons le Jour d’après

Ensemble, préparons le Jour d’Après, avec un même mot d’ordre : « plus jamais ça ! ». Avec 15 organisations*, nous appelons chaque citoyen-ne – vous ! – à faire entendre sa voix pour défendre des mesures sociales, environnementales et féministes et construire, ensemble, le monde d’après.

La crise sanitaire actuelle a mis le monde à l’arrêt tout en le précipitant dans l’urgence : celle de sauver des vies. Celle, aussi, de repenser et reconstruire un système qui, la preuve vient d’en être dramatiquement donnée, ne mène qu’à l’impasse. Une impasse sanitaire, mais aussi sociale et climatique, pour laquelle nous sonnons l’alarme depuis des années.

Aujourd’hui, une opportunité historique nous est donnée : celle d’une remise à plat d’un système injuste, climaticide et sexiste. Celle de réaliser les changements politiques nécessaires, les plus importants de ces dernières décennies. Celle d’un progrès collectif, jamais réalisé depuis des générations, pour un monde juste et durable. Celle de construire un monde « d’après » qui profite à toutes et tous et non plus à une minorité privilégiée, et préserve notre avenir et celui de la planète.

Dans ses dernières déclarations, Emmanuel Macron a appelé à des « décisions de rupture » et à placer « des services (…) en dehors des lois du marché ». Au-delà de grands discours, l’heure est aux actes.

En tant que citoyen-ne-s, nous avons toutes et tous le pouvoir de nous faire entendre pour prendre part à ces décisions qui impacteront durablement nos vies et les générations futures.

Défendons des mesures pour la justice sociale et climatique

Tirons les leçons de la crise actuelle et pallions aux dysfonctionnements générés par les politiques menées depuis des années.

La protection et la promotion des services publics doit être une priorité, dès aujourd’hui et pour demain. Ils sont les garants de notre santé, de notre éducation, de notre avenir. Ils sont les meilleures armes face à des inégalités criantes et les garants du respect des droits fondamentaux. Les protéger, c’est investir dedans. C’est aussi revaloriser les personnes qui y travaillent et leur donner les moyens d’agir.

La crise sanitaire actuelle est une loupe grossissante d’inégalités criantes. Nous ne pourrons accepter que les choix politiques qui seront faits viennent les accentuer. Ils devront au contraire les réduire, en priorité pour les femmes, aujourd’hui en première ligne de la crise, et pour les plus vulnérables.

Enfin, nous voyons aujourd’hui toute la violence humaine et sociale d’une crise qui a pris nos sociétés de court. Ne faisons pas la même erreur face à la crise climatique, dont les effets, qui se font déjà sentir fortement, seront encore plus dévastateurs à l’avenir. Les choix faits pour demain ne doivent en aucun cas privilégier le court terme, et sacrifier la planète, l’environnement et notre avenir à une croissance « coûte que coûte ». Une autre voie est possible, et ensemble, nous pouvons la défendre.

Aujourd’hui, nous avons le pouvoir de construire le monde de demain, pour qu’il soit le reflet de nos aspirations : un monde plus juste, durable et solidaire.
Ne laissons pas les décisions se prendre sans nous et contre nous.
Nous avons le pouvoir citoyen.

* Action Non-Violente COP 21, Alternatiba, les Amis de la Terre France, Attac France, CCFD Terre Solidaire, Confédération paysanne, CGT, Convergence nationale des Services Publics, Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Copernic, Greenpeace France, Oxfam France, Reclaim Finance, Union syndicale Solidaires, 350.org

Nos demandes

Face à l’urgence sanitaire, des mesures de rupture sont nécessaires. A la suite de la tribune «Plus jamais ça, préparons le jour d’après», les signataires de cette pétition demandent au gouvernement de prendre immédiatement 4 mesures :

L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.

Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.

La suspension immédiate du versement par les entreprises de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.

La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.

Il ne s’agit pas ensuite de relancer une économie profondément insoutenable écologiquement et socialement ! Nous demandons que s’engagent sans plus attendre des politiques publiques de long terme pour ne plus jamais revivre ça :

Un plan de développement de tous les services publics.

Une fiscalité bien plus juste et redistributive, un impôt sur les grandes fortunes, une taxe sur les transactions financières et une véritable lutte contre l’évasion fiscale.

Un plan de réorientation et de relocalisation solidaire de l’agriculture, de l’industrie et des services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels des populations, de répondre à la crise écologique.

Mobilisons-nous dès maintenant et donnons-nous rendez-vous le « jour d’après ».
Réinvestissons les lieux publics pour reconstruire ensemble un futur, écologique, social et démocratique, en rupture avec les politiques menées.