Belém : Oxfam dénonce vrais problèmes et fausses solutions

Forum social mondial 2009

A un moment où le monde s’intéresse aux solutions à apporter à la crise économique généralisée, le Forum social mondial 2009 délivre un message clair : « Le poids de la crise ne peut reposer sur les épaules des plus pauvres ».

Les thèmes abordés par les organisations et mouvements sociaux au cours de ce neuvième FSM à Belém, au Brésil, furent nombreux. Parmi ceux-ci : l’urgence de mettre sur pied un nouveau paradigme de développement basé sur les droits, la nécessité d’apporter une réponse aux crises financière, climatique et alimentaire, la promotion du rôle des femmes dans la construction d’une société plus juste et le droit des peuples indigènes à disposer librement de leurs ressources naturelles.

La participation de cinq présidents au Forum constitue un début de dialogue entre Etats et mouvements sociaux qui, espérons-le, débouchera sur leur soutien aux revendications d’un nouveau modèle de développement, socialement juste et durable du point de vue environnemental.

Dénoncer les fausses solutions

Le résultat le plus important de ce neuvième FSM réside sans aucun doute dans la richesse et la diversité des actions proposées lors des débats menés par les 6000 organisations et mouvements sociaux présents à Belém.

Au centre de leurs analyses : la dénonciation des fausses solutions désormais défendues… par ceux-là mêmes qui ont été à l’origine des problèmes que nous connaissons.

Les représentants des mouvements paysans, de femmes ou des peuples indigènes, par exemple, ont ainsi rappelé que c’est précisément le modèle de développement dominant, basé sur des mécanismes de marché, sur la dérégulation et la course effrénée à la croissance et à la consommation, qui est à la source des problèmes actuels.

Tous ont appelé à des solutions non plus basées sur le marché et les intérêts des élites, mais émanant des peuples et des citoyens qui ont toujours protégé leur environnement. Ces solutions doivent avoir pour cadre la justice sociale et climatique, la redistribution des richesses et la reconnaissance de la dette écologique historique des pays industrialisés.

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